C'était un dimanche :
ensoleillé de mai,
mais elle pleurait.
Malgré le soleil :
triste était l'ambiance
de cette fin d'insouciance.
La soie qu'effiloche
le poids des années :
telle fut son âme damnée
par la perte d'un être
qu'elle avait su aimer
et parti à jamais.
Leurs veillées jadis,
où elle souriait jusque tard,
ont soudain laissé place
au brouillard, au blizzard.
C'était un dimanche
et lundi plus rien :
à ses jours elle mit fin.
Écrit par Heliantheme
Faire toujours ce qu'il faut : mon but.
Faire mouche : pas d'autre choix. Être chaque jour un peu plus fort. Écraser l'adversaire tous azimuts : J'ai créé le mode d'emploi. Écrire jusqu'à la mor Catégorie : Triste
Publié le 10/02/2017
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Commentaires
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Posté le 10/02/2017 à 18:29:49
Je ne m'attendais nullement à la fin, coup de théâtre de ce bon poème. | |
jacou |
Posté le 11/02/2017 à 09:09:47
C'est amusant car le suicide fut d'emblée le thème sur lequel j'ai bâti ce poème dont l'imprévisibilité semble être une des qualités, à vous écouter. | |
Heliantheme |
Posté le 11/02/2017 à 10:43:26
Oui, la fin est brutale comme la perte et le suicide. Tout cela est bien amené. | |
eliosir |
Posté le 12/02/2017 à 13:20:59
J'ai déjà vu une fille pleurer un dimanche ensoleillé, mais heureusement elle ne s'est pas suicidée. | |
Heliantheme |