Nocturne n°3
(Nuit d'été)
Elle était allongée, Edenienne et menue,
Son doux corps frissonnant d'ardentes voluptés,
Et quand sa robe Ă©teinte, elle fut toute nue,
Mon âme se fit ivre à ses tendres beautés.
Son regard Ă©clatant les rayons de la nue ;
Se miraient dans mes yeux leurs reflets indomptés,
- D'une encre silencieuse à sa bouche ingénue,
S'écrivit un baiser aux parfums exaltés.
Elle berçait ainsi au creux d'une peinture,
Ephémère, mystique, étincelante et pure,
Naissant de nos deux mains en mélodieux pinceaux.
Un firmament jaloux sous la lune sonore !
Elle Ă©tait lĂ voguante en de sensuels faisceaux,
Ha qu'il est doux d'aimer quand le désir s'honore.
Tout pénétrant la nuit jusqu'aux sons de l'aurore !
Écrit par HĂ©thĂŻen
On n'est pas serieux quand on a dix-sept ans...
Catégorie : Amour
Publié le 14/12/2003
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de HĂ©thĂŻen au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 23/05/2006 à 20:25:01
magnifique poème à l'ancienne on dirait ;)trés romantique..^^ | |
p'tite puce |