La mort des vieux amants
Quand nos tristes regrets viendront danser le deuil,
Drapés d'un tissu blanc aux senteurs virginales ;
Quand nous aurons trop vu, trop bu les matins pales,
Que notre corps à l'âme aura tout d'un cercueil.
Quand nos deux cœurs serrés n'auront plus le même œil,
La paupière trop lourde et les lèvres bien sales ;
Quand nos plus grands secrets revêtiront leurs châles,
Usés et fatigués de ce même fauteuil.
Quand la nuit sombre et belle autrefois adorée,
Ne sera que linceul à la rose égarée ;
Lorsque même Aphrodite aura perdu ses yeux.
Dans un parfum mystique inconnu d'Hippolyte,
Nos deux corps enlacés, vieux et sans plus de mythe,
En ultime baiser embrasseront les cieux.
Écrit par Héthïen
On n'est pas serieux quand on a dix-sept ans...
Catégorie : Amour
Publié le 14/12/2003
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