Au fin fond de ténèbres silencieuses,
Et au plus près de lentes vaporeuses,
Enlacées de racines millénaires,
Siègent nos vicissitudes de chairs
Un crépuscule ardent éclaire le dessous des mers
Un cœur noir, un ange mutilé, s'élance éprouvé
Son corps de glace balancé dans les courants amers,
Porte en lui les reflets sacrés de l'immortalité
Moulée dans une robe de satin,
Traînant d'élégantes mèches de jais,
L'inconnue frôle les algues carmin,
Puis pénètre au sein d'obscurs remblais
Au fin fond de ténèbres silencieuses,
Et au plus près de lentes vaporeuses,
Enlacées de racines millénaires,
Siègent nos vicissitudes de chairs
Le tissu délicat révèle des motifs tribals
Les membres se crispent autour d'un étrange frimas
D'un blanc gris dansant ; et au bout, son espoir d'idéal
Ainsi, dans l'écorce ridée, on y lit I-ko
« Sur la trace des fées… »
Écrit par I-ko
"Sacrifier le présent, parce qu'on mise tous sur le futur"
Catégorie : Divers
Publié le 21/08/2008
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très beau !!! | |
louann |
Merci beaucoup louann ! | |
I-ko |
J'aime beaucoup ce poème aussi... Il y a quelque chose de fantastique qu'on peut pressentir dans ce texte. Et puis je trouve le prénom Lauluca très beau... | |
roro |
Oui, merci, j'adore ce prénom aussi ! (Je l'ai lu quelque part ;). | |
I-ko |