Tu es mon incompris surnaturel
Tu es ma superstition maladive
Tu es cette chose qui m'est mortelle
Cette chose qui mène à la dérive

Tu t'insinues électriquement dans le vide
Comme un silence brisé par le bruit de cordes
Tu m'isoles, fanée dans un désert aride
Je t'appréhende bien avant que tu n'abordes

Tu es mon incompris surnaturel
Tu es ma superstition maladive
Tu es ce temps d'une envie parallèle
Ce temps qui s'arrête, dont je me prive

Tu m'appartiens, mais ironie du sort j'en doute
Comme tous ces regrets que l'on sent plus que dignes
A l'intérieur d'erreurs, victimes de ta joute
Ne subsisterait-il pas le spectre d'un signe ?

Un signe qui pourrait témoigner d'un manque de torts,
Que parfois le lit du fleuve peut reposer en paix,
Que « maybe, someday… » ni pauses, ni indécis remords,
Ne viendront perturber l'éveil de celui qu'on effraie

Tu es mon incompris surnaturel, ma superstition maladive
Mais peut-être aussi l'humilité grandit d'une ouverture naïve.