Ne suis-je que du bétail infecté dans son Regard ?
Qu'une branche mal née que la pluie devrait désherber ?

Faudrait-il patienter à jamais pour un simple égard ?
De par ses plus attentionnés rayons être enserrée…

Ne recèlerais-je point un début d'admiration ;
Comme quelques fruits goulus portés à même les lèvres ?

Je transfère cette vue du jus giclant à foison…
Ou bien d'un esprit qui quittant corps et âme, se sèvre

Ce poison ambigu se délivre dans le fleuve de chacun de mes nerfs,
Je n'ai jamais eu la force de ralentir cette propagation sereine

Tellement que le nœud de ces artères comprimées débouchent sur l'ulcère,
Le dédommagement du souvenir d'heures critiques, fuyant à la chaine

Ne me reste-t-il plus qu'à défaire ces liens qui me tiennent ?

Rendre la pareille ou me livrer à ces vauriens qui me traînent ?

Et que Justice soit faîte, qu'une cour martiale leur apprenne !

Que collaborer avec la félonie ne me rendra que plus emportée,
Face à cette pandémie qui, magicienne aigrie, t'a rendue amère aussi,
Sans que tu ne saches étonnement déjouer ce mauvais sort un jour jeté,
Au travers du vide, ou de phrases insaisissables lancées à l'infini.

« Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal ! »

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