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Comme les graines dans les quatre vents,
S'éparpillent les morceaux de brisure.
Il faut, après, souffrir tout en restant vivant,
Et faire semblant d'avoir collé la fêlure.
Bouts de cristal écrasés par le pas alourdi,
De ces êtres si indifférents et aveugles.
Le marionnettiste du mal que la vie a ourdi,
Joue avec ce fil accroché à ses tringles.
Nous croyons être libres, mais le jour vient
Quand les vibrations d'une folle tempête
Frappent brutalement par son réveil violent,
Et on regarde hébétés, une vie émiettée.
Histoire du temps passé, sans entrevoir l'avenir,
Se regarder et voir un autre être, un étranger.
Penser parfois, a ceux qui ont fait un jour agonir,
Quand par amour, étions prêts à tout changer.
Par les silences des rêves qui restent inassouvis,
Nous avons ri et pleuré en traversant le temps,
Celui qui nous fut imparti, en ignorant nos envies
Pour rendre le bonheur à l'autre chaque instant.
A l'heure du décompte final le vent efface nos pas
Dans ce sable, qui a fait ce jour, notre souvenir.
Qui pourra nous dire, quand on s'endort, où on va,
Quel sera le bel instant qu'enfin nous fera frémir ?
Pourra-t-on un jour béni de cette éternité, l'oublier,
Le vide perdu quelque part à l'ombre de nos pas
Le cacher, à ceux qui viennent les larmes déposer,
Au pied de cette croix qui gardera notre mystère.
Ces petits bouts de verre, emportés dans les vents,
Je les regarde s'envoler, un ru au coin des yeux,
Pensant qu'ils furent aux temps perdus, les instants
Le battement d'un cœur cassé par ce rêve creux.
Novembre 2008
Écrit par Ianus Nazarenus
Carpe diem
Catégorie : Amour
Publié le 07/11/2008
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Très beau, j'aime beaucoup ! amitiés Louann | |
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