Si j'étais ce dieu né dans l'ombre du feu,
J'illuminerais le chemin de ta vie,
T'ouvrirai la voie qui mènera vers ce lieu
Où l'amour n'est plus chose impie.
Si j'étais un vieux chêne seul sur ta route
Le jour où le soleil se fait de plomb,
Mes vieilles branches te feront une voûte
Qui sera le toit vert de notre maison.
Si j'étais de l'eau qui jaillit d'une montagne,
J'ôterais les poussières de ce visage
Fatigué, brûlé par la souffrance imprégnée
Dans tes yeux noirs usés par la rage.
Si j'étais la vieille femme qui charrie sa faux
De vie en en vies à l'heure de leur fin,
J'oublierai ton existence et perdrai le sceau
Qu'arrête le cœur caché dans ton sein.
Si j'étais le vent qui casse les vagues bleues
Sur le sable blanc d'une plage ensoleille.
Je serai cette brise qui caresserait ton corps,
En épousant ses courbes qui s'éveillent.
Si j'étais une colombe posée sur une branche
Je m'envolerais pour venir sur ton épaule
M'enivrer du parfum doux de ta peau blanche,
En racontant la tristesse d'un vieux saule.
Mais, je ne suis et ne serai jamais tout ça,
Moi, l'homme qui respire près de toi,
Qui te tient la main, quand plus rien ne va,
Et voit en toi, cet amour qui flamboie.
Novembre 2008
Écrit par Ianus Nazarenus
Carpe diem
Catégorie : Amour
Publié le 20/11/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Ianus Nazarenus au hasard |
Annonces Google |
... (soupir) | |
Teva |
Très bel hymne à l'amour, très beau poème, heureuse est la femme à qui il est dédié.J'espère qu'elle est consciente de l'amour que tu lui portes et qu'elle te le rend au centuple | |
maella |
Divinement ***beau**** Amitiés Unamia*** |
|
Unamia |