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Enfin, la fin du voyage, suis arrivé au port,
Jeté l'encre et, baisse les voiles usées,
A horizon lointain, le soleil part et s'endort,
L'eau calme, ondule en vagues liliacées.
Les voiles sont pliées, il reste un squelette,
Qui trace l'ombre tremblante sur le pont.
Fantomatique balançoire sous le vent d'été
Il porte le poids des silences sur le front.
Fatigue d'affronter les tempêtes qui hurlent
En soufflant les pluies froides et la grêle,
Se déchirant dans un violent accouplement
Des milles furies, avec la mer immortelle.
Mes yeux te cherchent en vain, sur la digue,
Entre les ombres grises qui se promènent
Aveugles, aux rythmes d'un son bastringue,
Et errent curieuses vers l'infini évanescent.
En vain, car tu es ailleurs, cachée par la vie,
Ombre entre les ombres, au vide du néant,
Je sais que tu existes, tel un désir inassouvi,
Qui pleure et meurt dans le soleil couchant.
Avec moi, ce soir blanc d'hiver, le jour tombe,
Sans pleurs, dans l'absolu silence nocturne,
L'ombre s'allonge triste, dans une hécatombe
Qu'emporte la nuit, l'âme fatiguée, taciturne.
Octobre, 2008
Écrit par Ianus Nazarenus
Carpe diem
Catégorie : Divers
Publié le 20/10/2008
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wouah!!!! splendide! un désir inassouvi qui pleure et meurt dans le soleil couchant... ton poème est magnifique | |
kitkat |
Je connais ces jours de fatigue et trouve ton poème très beau ! Amitiés, Ianus ! |
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Nighty |
C'est beauuuu ! | |
louann |