Elles frappent une par une à ma fenêtre ce soir
Pour y entrer dans le silence qui m'entoure,
Écrasent leurs corps transparents et dérisoires,
En s'unissant l'une aux autres sans douleur.
Elles dansent, un rythme endiablé sur les vitres
Tambourinant leurs cris et le désir de vivre,
Aux portes du ciel infini, le temps de disparaître
Dans un torrent qui fuit tremblotant et ivre.
Elles se marient à mon cœur en battant avec lui
Dans cet unique et même désir qui se cache
Parmi les voltiges des sons du chœur de l'ennui
Qui prend un jour l'âme esseulée et l'attache.
L'envie brûlante de ressentir aux creux des bras,
Frémir ton corps collé à cette poitrine apaisée
Sous la caresse chaude et soyeuse de nos draps,
Nous disparaîtrons pour la plus folle échappée.
Rien ne sera, à part le bruit lancinant de ce désir
Qui frappe à mes fenêtres, toujours et encore,
Chantant cette solitude sournoise venue me saisir
Avec toute la monotonie du désir qui édulcore.
Décembre 2008
Écrit par Ianus Nazarenus
Carpe diem
Catégorie : Divers
Publié le 15/12/2008
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Je ne suis pas sûre de comprendre qui est "elles" ??? | |
Nighty |
Moi, j'ai pensé aux gouttes de pluie...Ai-je raison ? Bel écrit de toute façon ! amitiés Louann |
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louann |
Belle métaphore et l'imaginaire est roi, superbe! Merci. | |
zenobie |
Moi aussi, mais en quoi nous mènent-elles au désir ? Mais il ne faut peut-être pas chercher et garder la magie du poème, Ianus. |
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Nighty |
N'est-ce pas plutôt les " envies "? | |
Calypso. |
Merci a vous tous. Ce n'est que l'envie frenetique des gouttes de pluie qui veulent entrer dans la maison, mais s'ecrasent contre les vitres... | |
Ianus Nazarenus |
Huuum, elles sont bien coquines alors, ces gouttes ;) | |
Nighty |
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