De sa peau tendue palpite son cœur battant
Quand le bâton frappe l'autre tempo du temps.
Il est des vibrations qui pénètrent et allègent
Accompagnées des vents, créant de beaux arpèges
Vous menant bien au-delà de la canopée
Dans un ra envoûtant glissant en mélopée.
Il faut pour cela s'unir de bonnes mesures.
La nature on le sait se saigne de césures
Si le chant proposé ne trouve élégance
Dans le geste assuré qui compose l'alliance.
Écoutez son écho sous le soleil couchant
Quand les ombres s'unissent au reflet d'argent.
Il est de l'univers la sincère parole
L'instrument sacré, une amorce d'envol
Touchant la vérité des rêves échappés
Du cœur lourd des hommes par la peine frappé.
Sans le nommer, il saura composer l'opus
En gestation dans le ventre de vénus.
Il saura de mon cœur délivrer les accents
La note et les soupirs que balbutie mon sang
Quand d'une lune bleue émane la candeur
Aux accords suaves et belle rondeur.
De sa peau tendue mon tambour aussi pleure.
Iloa,
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Écrit par Iloamys
Je veux que le hasard dépose à mes pieds ce qu'il manque à mon destin.
Catégorie : Poésie
Publié le 31/10/2020
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sublime sensible doux et apaisant...une ode intimiste de mots limpides et intenses !qui attendrit le coeur! en favori! bonne journée! bon courage! prends soin de toi! amitiés vives :)bises... |
romantique  |
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Merci Sylvain. Je reprends ici l'idée du titre de la grande chanson de Georges Moustaki " sans la nommer " qui nous parle de liberté. Moi, je vous parle de mon tambour amérindien que j'ai fait chanter hier soir, pour la paix. A chacun ses armes Sylvain. |
Iloamys  |
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Poésie mystique au lyrismes généreux, le sujet me rappelle un film de Peter Brooks intitulé "Rencontre avec des hommes remarquables" qui raconte la vie de Georges Gurdjieff, de sa jeunesse jusqu'à ses voyages initiatiques à la recherche de la Sagesse. On suit sa quête spirituelle en Asie centrale, notamment à Boukhara, et dans le désert de Gobi, où il découvre différentes disciplines comme la musique et la danse lui permettant encore de progresser. |
| Banniange |
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Je n'ai pas vu ce film mais j'aime bien ce réalisateur. Il y a encore trois ans, j'avais un terrain totalement isolé en bordure d'un bois, et une cabane. J'y allais durant mon temps libre et je pouvais rester 15 jours sans voir âme qui vive si j'avais suffisamment de provisions. Je faisais souvent chanter mon tambour. C'est juste pour moi, une manière de me relier avec moi même afin de réfléchir sans être parasitée. Merci Banniange. Bise. |
| Iloamys |
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Une belle paix émane de ce texte ! La poésie ici , je la ressens comme une prière qui soulève nos cordes émotionnelles ... Merci et bravo Iloamys , Les tambours qu'on peut entendre au loin , doivent en avoir des plus sensibles... |
| Yuba |
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Je pense que que l'on soit croyantS ou pas, les hommes ont besoin de méditer, prier. Parce-que c'est le chemin de l'espoir. Et qu'on ne peut pas vivre sans. Appelons ça comme on veut, ça n'est pas important. Une chose est certaine c'est que ça apporte la paix à l'intérieur de soi. Merci Yuba. |
| Iloamys |
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Magique et magnifique |
| passeur de mots |
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Merci Passeur de mots Je me sens tellement désarmée face à la violence de notre monde. |
| Iloamys |
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Écouter son écho ... Il vibrant d'émotions iloa merci :) |
| MARIE L. |
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Merci Marie. Bise 😘 |
| Iloamys |
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