Ici le temps lentement s'entasse
Aux heures sombres, aux minutes crasses
Il fut des jours et puis des nuits
Il fut des corps puis des amies
Et j'ai chéri ses âmes charmantes, ses fleurs drapées
Des souvenirs de lumière dont on fait les rêves
Des mémoires simples qui m'offrent une trêve
C'était le bon temps me disent-elles
Je revois souvent de ces douces colombes
Et leurs regards perdus m'émerveillent
J'y revois un instant un arbitraire caramel
Un sourire complice, un geste incertain
J'y sens l'odeur d'un bouquet, du café
Les brûlures tièdes d'une main sur la peau
Comme une prière sur un tombeau
Réminiscence de lambeaux, visite de catacombes
C'était le temps à tire d'ailes
Il n'est point de moments perdus
Où je ne me réjouisse de leurs voix
Qui résonnent menues à mon oreille
Que je ne me flatte de les avoir connues
Et même si telle, si celle qui sera demain
Je n'oublierais pas ces sublimes lendemains
Ces matins ensommeillés où elles s'enfuient
Les ires violentes où tout rugit
Les bonheurs et les plaisirs de les enlacer
Le temps n'est rien, ces joies sont éternelles.
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 26/12/2011
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beau poème | |
angelique |
très beau joli cadeau ,,, bonne année,,,, | |
flipote |