Aux nuages cotonneux se fixent les égarés
Des âmes perdues que le vent élève
Des flammes éteintes, en un souffle dissipées
Dans le ciel se meuvent ces morts qu'on enlève.
Voici déjà l'automne et son cortège
Célébrations sans fin des pleurs inutiles
Les feuilles s'égratignent à nos pas qui s'allègent,
De notre bonne conscience, de ces actes futiles.
Et qu'advient-il de celui qui est seul?
Dormant paisiblement au soleil des oubliés
Prêchant du fond de son lit les valeurs de l'agnostie
Voulant crever l'espace de douces agonies
Voulant briser les liens d'esprits prisonniers
Voulant se dégager de la vie : son linceul.
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Triste
Publié le 01/04/2008
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Commentaires
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Posté le 01/04/2008 à 19:15:36
c'est très beau aussi | |
Ange-eli-78 |
Posté le 01/04/2008 à 19:19:17
re-merci :) | |
Iraenocte |
Posté le 02/04/2008 à 09:06:13
Très beau poème. | |
pichounne |
Posté le 02/04/2008 à 23:05:36
Très beau poeme en effet | |
Savior |