Il est des bouillies qu'on ingère sans plaisir
Des douleurs qu'on ravale d'un sourire
Des je t'aime qu'on oublie au coin du lit
Des Amours qu'on spolie, prit d'une envie
Je dis: "je souffre" et tu m'occis
Je dis: "j'ai peur" tu t'extasies
Ô ma chère, ma tendre comme je suis las
De toi, de vous, de nos émois
Qui ne sont plus ou ne furent pas
Chimère d'un temps où j'avais foi
Je dis: "je souffre" et tu m'occis
Je dis: "j'ai peur" tu t'extasies
Alors rêve donc, si c'est ton souhait
Pleures tes brindilles, tes farfadets
Ton jardinier, tes feux follets
Tandis qu'au son de faux accords
Mon esprit vêle un cantique mort
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Triste
Publié le 21/01/2011
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Commentaires
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Posté le 21/01/2011 à 08:23:27
Une poésie de haut vol! | |
ulysse |
Posté le 21/01/2011 à 15:47:44
Comme j'aime, Iraenocte, particulièrement la 2ème strophe (après le refrain) qui pose questionnement sur les amours et le temps qui passe. | |
Nighty |
Posté le 21/01/2011 à 18:12:59
Merci à tous les deux. Et oui Nighty, il est des fois où on se demande si ces Amours étaient bien réelle, si le temps peux les effacer, les nier en somme. |
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Iraenocte |
Posté le 21/01/2011 à 21:20:26
Fabuleusement bien écrit. La réflexion est excessivement bien mesurée. | |
Moonsorry |
Posté le 21/01/2011 à 23:01:19
Belle poésie! | |
lo |
Posté le 21/01/2011 à 23:35:35
merci | |
Iraenocte |
Posté le 22/01/2011 à 07:02:52
Une remise en question poétique , pourquoi pas ? | |
TANGO |
Commentaires
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