C'est désespérément son parapluie
Qui se nichera au-dessus d'elle
C'est encore un jour de pluie
Un jour où pleure l'hirondelle
Sur le fil noir de sa vie
Où son téléphone muet l'oubli
La fleur encore son académie
Dort sur les ailes de ses soucis
Et son café fout le camp
Avec le marc de sa folie
Son voile et ses seins étourdis
Sur la brume de ses envies
Et lui chante Françoise Hardy
« Ma jeunesse fout l'camp »
Sur un son de cloche de midi
Avec tous ces oiseaux de paradis
Non ne tirez pas sur sa faïence
Ses doigts qui brodent nos sens
Et sur ses paupières est inscrit
Mon amour fout le camp
Les bras ballants et soumis
Pour mourir seule dans le maquis
A côté de son papillon de nuit
Au pied de son olivier vert et gris
Où ses rêves s'accrochent
Comme un mouchoir de poche
Sur des larmes de survie
Et moi je serais là aussi
Pour lui écrire jour et nuit
Des vers sans faux et poésie
Avec dans mes bagages
Ses cheveux blancs et nuage
Le dernier bonheur du jour
Des vers d'amitié et d'amour
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amitié
Publié le 23/03/2013
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de James Px au hasard |
Annonces Google |
PLEIN DE BELLES TROUVAILLES,,, CE N'EST PAS RIEN ,,,,, | |
flipote |
Oui, pas mal, pas mal! Tu semble par contre, comme moi, aimer les tournures pleines d'artifices et assez denses. Est-ce un bien, est-ce un mal ? |
|
Bragi |