Mecque de la beauté, j'hallucine Ô lumière.
Ô nature morte, je suffoque d'amour.
En plein cœur d'une voie, celle lactée du jour ;
Libellule et prince dans l'ombrage éphémère,
Parsèment un parfum d'eau folle et d'innocence.
L'amant au moirage d'un moment étrécit,
Pénètre l'épiderme effeuillé indécis,
Où la lune, peau rouge amerrit par fréquences.
Si l'air d'une amante sert mon pèlerinage
Combien de fois seigneur, je dois ouvrir la plaie,
Des mots d'elle en amour comme si je n'osais.
J'ai choisi par hasard le trouble du voyage,
Tissé à la sueur de sèves écarlates,
Peint à l'ombre voilée d'un cœur bleu acrobate.
*
Le trouble du voyage ou le syndrome de Stendhal (Qui séjourna à Florence et...)
Cela s'apparente a des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voir à des hallucinations chez l'individu exposé à une surcharge d'œuvres d'art ou à la beauté tout simplement)
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 19/06/2013
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un très beau sonnet! | |
amnous |
Magnifique poème aux rimes riches et aux mots soigneusement choisis. Je suis sous le charme. | |
Marouette |
amnous a saisi la Mecque sans voile noir... | |
James Px |
Je ne suis pas un charmeur de serpent tout ce qui rampe m'horrifie lol |
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James Px |