Vieillir et rester jeune
De mon front
Le temps
Joue à saute mouton
L'innocence se décompose
Loin du marchand de sable
Comme un rêve brutal
J'ai creusé jusqu'à l'enfer
Et rencontré des cœurs
Qui battaient en chœur
J'ai vu le théâtre du ciel
Où l'avis des anges
Étaient prisonniers des nuages
Et quand j'ai dit au revoir à Dieu
Des rues des bancs des airs
Je me suis assis parterre
Pour écrire
Dos au cimetière
J'ai mis de côté
Le doute la peur
Les querelles le superflu
Honnête au moment de m'exécuter
J'avais confiance
J'étais un corps aveugle
Aux grimaces sournoises des gens
J'écris
Parce que les lettres comprennent
Ce que je pense
Parce que les vers parlent
Pendant que je me tais
Je ne regarde pas l'heure
Je suis déconnecté
De la perversité
Des réseaux
Et je bois une bière
Avec mes écouteurs
Sans fils témoin
Sur une musique sans refrain
Il y a une note invisible
Entre la lettre et ma main
Qui ne manie plus d'armes
Qui n'est plus ornée de cicatrices
Qui ne se cogne plus aux murs
Qui ne s'agrège plus
Au ciment de la nuit
À la recherche de mensonges
J'écris
Parce que ma main
Est un portail en fer
Qui ne se ferme plus
Qui n'hésite plus
Face à la rouille
Ce n'est plus ma main
C'est déjà de la poésie
M'a soufflé à l'oreille
Mon nain de jardin
*
https://www.youtube.com/watch?time_continue=251&v=UtQpSGyPCBE&feature=emb_logo
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 11/01/2020
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marinette... bo ! dimanche et merci mon nain t'embrasse | |
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