L'incongruité ne vient pas
La chaleur augmente
L'écorce d'un judas a jeté un œil dans la distanciation
Comme je compte les heures
Pendant que tu es éloigné
Je n'ai dans mes vers
Aucun triste espoir
Il n'y a pas de tournesol doux qui ne t'évoque pas
Je ne t'ai pas vu
Tu ne me cherche pas
Et je t'aime tellement
La nuit vient de commencer
La météo annonce ma mort par indifférence
Qui s'écoule des pores de l'été
Et le matin est inondé de sueur
Chaleur
Plus de chaleur
Plus d'absence de brise
Plus envie de t'embrasser de s'endormir
Plus de pénalités pour aimer sans être aimé
Plus de cadeaux d'amour cloués au fond des nuages
Et des nuages
Le silence est devenu silencieux
Égal au sien
La chaleur est déchaînée par les couleurs fauves des collines
Il dit de ne pas suivre
Je ne peux pas
Je ne peux pas
Je ne peux pas faire céder la méchanceté de la nuit
Soudain un murmure silencieux est venu
Une note assonante qui assombrit mon attente
Elle me berce lentement me sauve de l'ennui
Et me laisse endormi
Au rythme d'un alto
Tu es là
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Pensée
Publié le 22/07/2020
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Superbe sensibilité. Merci James Px, la même impression que voir une libellule de près | |
creature |
Creature... Sensibilité aiguë maladive vive sensibilité à fleur de peau d'écorché vif |
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James Px |
Oui... merci de vos réponses. Comme dit Biron "la poésie est une maladie du cerveau" | |
creature |
Creature... ah... Byron une autre le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur le souvenir de la douleur est de la douleur encore |
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James Px |
Ah d'accord, des haïkus à votre façon ;-) Les pieds en éventail, un livre Et le monde tombe dans l'oubli Prenez soin de vous James PX |
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creature |