J'ose la poésie
Pour dézinguer le stress
Débusquer les arnaques
Parler d'amour
Mes yeux fuient constamment
Vers la déchirure
De l'affiche quatre par trois
Du rond-point de l'indigné
Où coule sur mes poignées
Le sang-froid inquiet de mon silence
Je découvre son corps d'une seule pluie
À l'intensité inconnue
Une capillarité arborescente
Encadrée d'une feuillure
Enracinée à une terre qui essaie de mêler
L'irréparable conscience des uns
Et le génie des autres
J'enlace son cœur
Aux charnières inoxydables
Immunisé contre les chimères
Et les serres des aigles
J'embrasse ses lèvres évasées
Pour recueillir l'eau sauvage
Qui lui chante tant de messages
Sur l'ampleur des maux
J'ose tuer son temps
Pour qu'il renaisse meilleur
Au moins
Le temps des cerises
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Poésie
Publié le 27/03/2023
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Commentaires
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Posté le 27/03/2023 à 18:00:52
Une arborescence des idées d'une rare beauté !inoxydable ? Surtout : Je découvre son corps d'une seule pluie À l'intensité inconnue Une capillarité arborescente Encadrée d'une feuillure Enracinée à une terre qui essaie de mêler L'irréparable conscience des uns Et le génie des autres Merci James ! |
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Yuba |
Posté le 27/03/2023 à 23:10:10
Bonsoir, Que dire ? C'est Magnifique poignant et beau en même Temps ! Une Déchirure ... qui assure !! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 19/04/2023 à 11:11:56
parfois les mots s'imbriquent sans ciment ni eau... pour jaillir et rester merci |
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James Px |