Lorsqu'elle s'use la corde vocale
Nuit durant
Avec toutes les notes qu'elle peut respirer
La Cornemuse déchante ses journées sourdes
Le Violoncelle ne peut pas l'apprivoiser
L'esprit méphitique qui l'induit
Dos arborant les ouïes du fou
Déambule le pied dense
Cymbale au corps
Big bang solitaire
À la philharmonie diabolique
La Cornemuse revient d'une audition
Chantonne au bord de ses chagrins
La balade innocente d'un ange
Les yeux buvant le ciel
Secrètement
Lave son âme sans la pluie
Dans une brise sèche d'automne
Le silence des oiseaux n'intrigue personne
Ni même l'eau intérieure des miracles
L'âme injuste qui s'expie
Et se purifie
Le violon d'Ingres s'accorde
Délibérément
Sans affaire sale ni jugement dernier
Rose comme pierre sous les étoiles
Rappellent qu'il faut se taire
Lieu où repose l'amour défiguré
*
Le Violoncelle viola la Cornemuse
Encore
Avec la miséricorde patriarcale
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Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Social
Publié le 24/11/2022
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Je peux lire " Oud" à la place de " violon ? Non, Je plaisante bien sûr ! Et je relis avec la misère-au- cordes musicale qui accompagne l' envol des oiseaux , la deuxième fois de la fin vers le début... C'est tout aussi beau, James ! |
Yuba  |
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Bonsoir, Tragique mais fort bien écrit ! LyS .. |
| Lys-Clea |
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Yuba... Toutes les lectures sont possibles mais le constat est identique peu importe notre culture nos meurs... derrière il y a un cœur ! merci |
James Px  |
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Lys-Clea... Le tragique n'est pas uniquement posthume... merci |
| James Px |