Seul reste le poète sur la scène
Qui se croise et décroise dans l'ombrelle
De ses heures lasses à écouter
La note étourdissante et silencieuse
Qui déploie l'aile nommée immortelle
À la découverte de l'oiseau rare
Proche des vautours gorgés de chair tendre
Les cerfs-volants peignent le ciel violet
D'ombres et de lumières d'alphabets
Inconnus à ses lèvres carnivores
À ce baiser bleu échappé au temps
La muse cultive le sel des airs
Là sur la plage du marais salant
Le vent élève de vagues rumeurs
Par-delà le cimetière où danse
La noirceur troublée d'ogres nuageux
Au milieu de ses ficelles de mots
Qui s'emmêlent à ses feuilles sanguines
À tous ses songes de son livre noir
À ses pages tourmentées et pauvres
La pluie efface les dernières traces
De ce dialogue de sourd ventriloque
J'ai serré si souvent la mort de près
Qu'elle me semble aujourd'hui m'étrangler
La foule fuit il n'y a plus de drogue
Seul reste le poète à la morgue
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Triste
Publié le 03/05/2018
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C'est beau ! Une scène finale qui pourrait tout à fait constituer un nouveau départ ! Amitiés :) |
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Yuba |
Comme un clown dans un cirque ? C'est triste |
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Estaile |
Yubanca... avec la musique le départ est donné | |
James Px |
Estaile... le nez rouge n'est jamais très loin | |
James Px |
beau quand as-tu serré la mort ? tu n'en parles jamais la mer et le ski c'est pas la vie la mort est le but de la vie |
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kassandra |
marine j'ai croisé la mort avant d'écrire j'ai arrêté de peindre pour écrire pourquoi je ne parle pas de la mort mais ma poésie n'est-elle pas mortelle tout du moins un jeu de piste des poèmes qui se suivent qui ne ressemblent pas si ce n'est qu'il y a ce fil conducteur qui parfois roule sans permis merci |
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James Px |
tu as fait du delta au-dessus des salines où je me suis baignée en pleine tempête j'ai aussi nargué la faux souvent au pont du gard au revard à garabit la nuit sous l'orage au lac et je ne dirai pas |
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kassandra |
Merci pour la lecture... Plus loin encore le delta fendu par les sept nains du site Aphrodite revu et crustacé le ciel vous pèse |
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James Px |
oh mon petit vous vieillissez si vite vieillir c'est s'assagir mais défendre sa peau on a du temps derrière nous qui revient en pleurant je veux une autre vie pour refaire autrement |
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kassandra |
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