Tu allais à un bal à l'Opéra Garnier
Je traînais mes sandales d'un air désœuvré
Quand je te vis gravir les marches ébahies
Je poussai un soupir, tu étais si jolie
Une robe bustier, des courbes bleu marines
Et un corps taillé dans la pierre divine
Tout ceci à coup sûr était l'œuvre du ciel
Tant ta beauté resplendissait, immatérielle
Ému je m'approchais désireux de connaître
L'éclat de tes yeux. Ils avaient la magie d'être
D'un vert ténébreux. Un homme en costume gris
Embrassa tendrement tes lèvres attendries
Vos mains se serrèrent et vos regards enlacés
Me firent regretter mes amours déchirés
Le 26 août 2011
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Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Amour
Publié le 26/08/2011
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Commentaires
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Posté le 26/08/2011 à 13:22:15
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Parfois on fait de belles rencontres, même si elles ne sont que d'un instant. Ce qui est bien est d'avoir saisi la beauté de cet instant. Merci pour ce partage :) Bises ! |
Nighty  |
Posté le 26/08/2011 à 13:35:22
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bonjour Jerem, je vois dans cette situation ici dépeinte, un moment délicieux par cette belle apparition et un petit côté amusant de le disparaître dans d'autres bras ... amitié poétique |
| marie-ange_old2 |
Posté le 26/08/2011 à 17:14:43
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Tellement... poétique :D |
| Saphira |
Posté le 26/08/2011 à 18:05:16
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Ces instants inédits laissent un doux souvenir malgré l'amertume de ne pas être l'heureux élu |
TANGO  |
Posté le 27/08/2011 à 15:38:20
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Exactement Tango. D'ailleurs, j'ai hésité à terminer ce poème comme ceci: De ton parfum s'élançaient des effluves enivrantes Un homme en costume noir enlaça ta taille Ce fut comme un boulet déchirant mes entrailles Mais j'ai préféré garder cette image de deux amants heureux et d'un passant nostalgique ;) |
| Jerem |
Posté le 27/08/2011 à 23:51:34
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Bonsoir Jerem, Un amour impossible...qui n'a même pas débuté...ou plutôt un simple regard qui peut devenir un tendre souvenir à évoquer, j'aime ce joli texte. Amicalement Ange de lumière |
| Ange de Lumière |
Posté le 14/11/2011 à 21:13:29
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Les deux enjambements du premier tercet sont très bien choisis. Ils mettent en valeur le visage de cette femme, ses yeux verts. J'aime l'histoire contée par ce poème et "l'air désoeuvré" du jeune homme me transporte, je ne sais pourquoi au XIXe siècle. |
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