Lorsque la nuit vole avec son triste étendard
Et telle une armée d'ombre cruelle s'empare
De mon âme en hurlant l'odieuse sérénade
Je me laisse emporter par les nuées froides
Je m'élève et retombe avec un sourd fracas
Il me semble que la tombe m'ouvre ses bras
Résigné j'avance et dans un dernier soupir
Me jette dans la fosse pour enfin y mourir
Je me retrouve nu au fond de ce trou froid
J'ai beau appeler la mort elle se rie de moi
Que je suis pathétique, misérable et fou
Au loin la lueur pâle d'une aurore floue
Illumine de nouveau mon front abattu
J'ai cru mourir de ce mal, une fois de plus
Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Triste
Publié le 13/08/2011
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Commentaires
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Posté le 13/08/2011 à 17:03:53
;) | |
Lenigmatique |
Posté le 13/08/2011 à 23:53:01
Nice ! | |
Mistake |
Posté le 14/08/2011 à 18:50:03
Merci! | |
Jerem |
Posté le 17/08/2011 à 18:14:23
C'est très beau! A quand un nouveau poème? | |
Saphira |
Posté le 25/08/2011 à 11:39:26
Le mal laisse souvent ce sentiment de mourir mais l'être humain a des forces incroyable bien souvent pour se relever avec le temps..... | |
Blue |
Posté le 05/11/2011 à 19:18:49
J'aime le caractère cyclique de ce poème, l'idée que cette "presque-mort" se rejoue chaque nuit. Cette mort est d'autant plus douloureuse qu'elle ne se réalise pas, au fond. | |
Harmonie |
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