Amélien je me souviens d'un soir déjà vieux
Où tu me fis promettre de ne pas pleurer
Le jour où tu mourrais, le jour où le bon Dieu
Aurait cru bon de te reprendre à ses côtés
Amélien si tu m'entends je suis désolé
Je ne pourrai tenir cette étrange promesse
J'ai eu beau essayer trop de larmes ont coulé
Et depuis ton départ je me noie de tristesse
Amélien je sais que tu aurais préféré
Voir tes amis réunis autour d'un verre
Sourire à ta mémoire sous la nuit blessée
Oublier leur douleur en buvant quelques bières
Amélien vois-tu ta mort me semble irréelle
Tu es parti si tôt que je ne peux y croire
Il me semble que demain tu descendras du ciel
Un air désabusé au creux de tes yeux noirs
Amélien pourtant hier nous t'avons mis en bière
Dans ce cercueil trop beau que tu n'aurais aimé
J'ai frappé d'un poing mort ta tombe au cimetière
En dernier hommage à notre belle amitié
Amélien les jours meurent et la souffrance reste
Tel un amour perdu qui jamais ne s'efface
Sous son long manteau noir la faucheuse funeste
Coupe le blé vert au rythme du temps qui passe
Jerem (le 10 juillet 2012)
Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Triste
Publié le 10/07/2012
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Bien écrit ! | |
Victor Alexandre |
Triste et profond, plein de pudeur. Toute mort semble irréelle, il faut souvent un bon moment pour accepter. Bon courage ! |
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Nighty |
Très touchant. Comme a dit le poète " Quelle est dure à porter l'absence de l'ami !" |
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saumon |
Je crois que c'est là toute première fois qu'un poème me fait monter les larmes aux yeux. Sincèrement. | |
Dehorian |