On dit qu'on est
Ou qu'on essaiera
Que l'on a de la volonté
Devant plus fort que soi
On dit qu'on aime
Ou qu'on déteste
Que l'on restera les mêmes
En oubliant le reste
On essaie d'interpréter
Ou de comprendre
Les signes du passé
Pour mieux les apprendre
On essaie de s'imaginer
Dans un futur fantastique
Roi de notre destinée
Au trône fantasmagorique
On hurle à son prochain
D'une petite voix intérieur
Essaie de répandre le bien
Pour ne pas te coltiner le malheur
On hurle à sa princesse
Des mots doux, des aventures
Espérant que nos caresses
Nous fassent oublier nos ratures
L'on peut dire ce que l'on veut
Devant Pierre , Paul ou Jacques
Mais ce n'est qu'à la lueur des yeux
Que se dessine les futurs impacts
Amour, Haine, Hypocrisie
Ne sont que spirales sans fin
Jour après jour dégaine ton esprit
Pour dévoiler petit à petit ton chemin
On reste sur nos positions
Ou s'entête à tenir tête
Pour se faire savant abscons
Et faire partie de la fête
On reste par amour
Ou par des espoirs
Pourtant le fil des jours
Se découpe de disputes illusoires
On tente vainement
Par des artifices obsolètes
De mourir connement
Pour ne plus vivre de dettes
On tente encore et encore
Mais rien n'y fait
À croire que ce corps
Tient à ce qui lui reste de beauté
On finit par le commencement
Et commence par la fin
Dans la course au armement
Menaçant nos proches lendemains
On finit le travail accompli
Fier du résultat réalisé
Un esprit dans un corps aguerri
Un squelette dans un monde désuet
L'on peut dire ce que l'on veut
Devant Pierre , Paul ou Jacques
Mais ce n'est qu'à la lueur des yeux
Que se dessine les futurs impacts
Amour, Haine, Hypocrisie
Ne sont que spirales sans fin
Jour après jour dégaine ton esprit
Pour dévoiler petit à petit ton chemin
On parle souvent pour ne rien dire
Pour l'importance, pour l'égoïsme
Alors que le silence d'un sourire
Vaut cent fois plus qu'un impressionnisme
On parle pour desinformer
Entrer dans nos p'tites têtes frêles
Des notions puis des idées
Que l'on applique en temps réel
On s'attache à des chimères
Sur de ses propres cartes
Mais dans ce sombre poker
Ce n'est pas nous qui définissons la charte
On s'attache à nos transports
De rêve , de désir , de cohorte
À la recherche de la pépite d'or
Dans un désert de portes
On finit par se consumer
Finir sa flamme vacillante
Et répandre le reste du sablier
Dans les méandres de l'amiante
On finit finalement bien seul
Quelques lueurs puis les ténèbres
À croire que l'orgueil
Terni encore et encore notre zèbre
L'on peut dire ce que l'on veut
Devant Pierre , Paul ou Jacques
Mais ce n'est qu'à la lueur des yeux
Que se dessine les futurs impacts
Amour, Haine, Hypocrisie
Ne sont que spirales sans fin
Jour après jour dégaine ton esprit
Pour dévoiler petit à petit ton chemin
On regrette furtivement
Le manque d'audace, de talent
J'aurai pu changer ma vie autrement
En t'embrassant terriblement
Écrit par Joaquim
Je ne sais qu'une chose tu tiens
Ma joie, ma peine entre tes mains Catégorie : Divers
Publié le 24/01/2013
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Joaquim au hasard |
Annonces Google |
Ce poème est très beau et réaliste | |
Lucie9812 |
MERCI :) Réaliste malheureusement ... |
|
Joaquim |
je suis pleine d'admiration !!! un tout petit bémol : je n'aime guère le dernier adverbe, en tant que femme j'aurais préféré : plus tendrement | |
flipote |
Merci Flipote ^^ Le terriblement est en relation avec le reste du poème et le clôture toujours avec cette idée de réalisme teinté de sombres épreuves de la vie, mais j'en prends note et c'est vrai que ça peut casser le rythme du poème ^^ | |
Joaquim |