Il s'insinue dans tes veines, se propage dans ton corps mais prend son temps
Depuis que j'ai planté l'aiguille dans ton bras, j'ai vu ton corps peu à peu se laisser aller
Et tu plonges doucement dans une torpeur de plus en plus profonde.
Tu t'éloignes
La réalité n'est plus qu'un triste souvenir
Tu te libères enfin de la douleur
Vas plus rien ne te retiens.
Vas car là-bas, au moins, tu ne sentiras plus rien.
Tu prétendais ne pas souffrir, tu disais que tout allait bien.
Mais je savais que tu mentais.
Je le lisais sur ton visage.
Ca fait longtemps que je connais tes pensées juste à tes expressions.
Voilà pourquoi j'ai fait ça.
Parce que je t'aime maman,
tout simplement...
Écrit par Joconde
La mort est moins cruelle que la crainte de la mort..
Catégorie : Triste
Publié le 17/03/2006
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