Je supporte de moins en moins les gens,
leurs gesticulations permanentes.
Quelle importance que les choses se fassent ou non ?
Au nom de quoi se donnent-ils le droit d'exister ?
Et en quoi leur vie a-t'elle plus d'importance qu'une autre ?
Ils se déclarent amoureux, géniaux et même parfois beaux.
Ils pensent qu'ils sont uniques, et chacun voudrait écrire un livre sur sa vie.
Je les vois comme des grains de sable sur une plage, une goutte d'eau quand il pleut.
Le brouhaha de leurs bons mots, le gris uniforme de leurs bons goûts et la pâleur de leurs beautés me donnent envie de dormir.
Alors, entre deux cuites, je dors beaucoup.
Et dans mes rêves, je les inter-change, redistribue leurs noms et leurs vies.
Parfois j'en fais naître et d'autres mourir au gré des lois immuables des mathématiques à virgules.
A mon réveil, je sais que cela pourrait être vrai.
Alors, combien de femmes admirables devrai-je endurer, combien d'hommes exceptionnels supporter, avant qu'ils se rendent compte que je ne les hais même pas ?
Écrit par Joconde
La mort est moins cruelle que la crainte de la mort..
Catégorie : Triste
Publié le 17/03/2006
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