Feux follets
La folie a frôlé par les mots, mon amie,
Le sommeil silencieux des anges oubliés,
Ravissante langueur, nos automnes liés
Dans ce feu faisaient naître une tendre anémie.
Souvent lorsque l'amer condamne les voiliers
S'endorment les saveurs que soudain l'on renie,
La folie a frôlé par les mots mon amie
Le sommeil silencieux des anges oubliés.
Après que la nuit tombe, à minuit et demie,
Plongé comme un follet au vent des peupliers,
S'installe dans ce cœur une douce harmonie
Qui rappelle au printemps les êtres alliés.
La folie a frôlé par les mots mon amie
Le sommeil silencieux des anges oubliés.
Joey – 30.03.09 –
Écrit par Joey
Ce ne sont pas les choses qui nous troublent,
mais nos opinions. (Epictète) Catégorie : Amour
Publié le 24/04/2009
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Commentaires
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Posté le 26/04/2009 à 22:48:26
Posté le 27/04/2009 à 21:52:11
Bonjour, Merci à toi Lili! Ton interprétation est juste (en effet brin de tristesse, mais il en faut !) Pour ce qui est du texte et de sa forme, il s'agit d'un rondel. Amitiés et au plaisir, Joey |
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Joey |