Du clinquant qui cloue l'esprit,
Du vivant trié par prix,
Des courtisans sans avis ?
Du profit comme alibi
Pour laisser les sans-abris
Avec l'asphalte pour lit,
T'en a pas ta claque, dis ?
T'en a pas ta claque, dis,
Il n'est pas trop lourd le prix ?
Du calibré des artères
Plannings et plan de carrière,
Marche avant et marche arrière ?
Du bonheur qui désespère
Au bord de la cris' de nerfs,
Dépression et infirmière,
T'en as pas ta claque, frère ?
T'en a pas ta claque, frère,
Elle n'est pas trop foll' l'affaire ?
De l'hiver gelant nos cœurs,
Vents d'égoïsme et rancœur
Aux barbelés de nos peurs ?
Du cri des enfants qui meurent,
Prix de sang et déshonneur
De nos conforts de l'horreur,
T'en as pas ta claque, sœur ?
T'en as pas ta claque, sœur,
Il n'est pas trop noir ton pleur ?
La vie coule entre nos doigts ;
Le désespoir est si froid
Aux barreaux du désarroi,
T'en as pas ta claque, toi ?
Les mots coulant de mes doigts
Comme on pleure à petit pas,
Ma nuit sait qu'elle ne sait pas
Que j'en ai ma claque, moi,
Que j'en ai ma claque…
Écrit par Jonathan Livingston
carpe diem
Catégorie : Triste
Publié le 11/08/2014
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la vie laisse faire, même ceux qu'elle indiffère t'inquiètes frère c'est qu'éphémère l'essentiel est personnel, et reste éternel |
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manupain |
aujourd'hui OUI!! toujours heureuse de vous lire :) |
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MARIE L. |