A fleur de mots perdus je stridule en déviance
Ménageant mes cadences aux horizons ventus
Aux jusqueboutistes noirs qui ne voient qui ne sentent
Que leurs derrières meurtris par les brises acérées
S'ils me fouettent en automne lorsque je perds mes feuilles
Et que ma sève emplie les rivières écornées
Je leur crache à la gueule et vante mes mérites
D'avoir traversé entier ces tempêtes fracassantes
Dans mes rétroviseurs j'élimine mes fantômes
Mes spectres enrubannés d'oripeaux passéistes
Me renforce le plastron pour mieux aller aux sons
Pour mieux aller sarcler les macabres troublions
Qui t'attendent au tournant prêt à te lacérer
Sombres attaques obusières sobres obstacles délétères
Je vidange mon paquetage alourdi par la vie
J'abandonne dans la marge les gourdes d'eau croupie
Je renvoie à mes pairs les horizons trop murs
Et je m'engage au front sans cartouches sans baillons
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