Assise là, face à ce plan d'eau
Tel un miroir, il reflète mon visage
Un peu ridé, usé par son âge
Il s'en dégage un air mélanco
Un sourire sur les lèvres
Un plaisir certes d'être ici
Mais au fond de moi une mélancolie
Une tristesse, une grande agonie
Le soleil se mire dans ce miroir
Réchauffe l'air de ses rayons
Moi je ne pense qu'à ce soir
Pour t'appeler papa à la maison
Tu ne peux plus partir en vacances
Tu es relié à l'oxygène pour survivre
Une bien triste fin d'existence
Toi qui buvais la vie à en être ivre
Je ne suis pas partie très loin
Au cas où de moi tu aurais besoin
Je culpabilise de m'être échappée
Mais papa je suis tellement lessivée
Entre ta maladie et la mienne
La peur et la tristesse me tiennent
Je voudrais avec une gomme tout effacer
Pour à nouveau nos vies recommencer
Mes autres poèmes : www.manipulation-et-demence.com
Écrit par LA RAGE AU COEUR
ON NE PEUT EVITER DE MORFLER DANS LA VIE MAIS ON EST PAS OBLIGE DE L ACCEPTER
Catégorie : Triste
Publié le 23/05/2011
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très touchant, garde confiance à ce lien entre vous deux qui permet souvent de surmonter tant d'obstacles à la vie "normale" | |
philomène |
Une grande sensibilité dans ton ressenti mais aussi une force de vaincre les épreuves et tu réussiras | |
TANGO |