Dans un champ d'été, je me suis étendue;
et rien de votre coeur ne m'est apparu.
Aux creux de vos mains,j'étais éperdue
mais voyez ce que je suis devenue.

Aux creux de vos mains,j'étais éperdue
et rien de votre coeur ne m'est apparu.
aprés vous avoir offert mes nuits de satin
j'ai regardé vos secondes s'enfuirent un matin.

Au long de ces jours,que j'aurai voulu Doux-Miel,
ne cherche plus votre visage dans mon ciel.
Et si mes nuits sont noires de desespoir,
c'est que je fais voeu de ne plus vous voir.

Puisque vous avez su là me déchoir,
en rien ni personne je ne puis croire.
Sous votre amour enchanté;j'ai cru m'évader.
Sous vos paroles étoilées,je croyais exister.

Je pars blémis,dans le grand silence de ma nuit,
vers ce doux confin que j'avais pour vous maudit.
Il passera le temps de vos jours contés,
viendra comme marteaux ma Mélopée.

Dans l'aube de mes matins sans pareil,
il vous sera que des jours sans soleil.
et de ces nuits passées qui se voulaient miel,
il vous sera des ombres dans vos ciels.

Il passera le temps de vos jours comptés,
vous qui comme un chien galeux m'avez trompé.
Dans un champ d'or ,là,je me suis allongée,
et rien de votre coeur ne me fut chanté.

Elle viendra comme marteaux ma Mélopée,
sur vous qui comme un chien au soir m'avez trompé.
Aux creux de vos mains ,j'avais tant mais tant revé
Là voyez ce que sera votre destinée.

Puis sur vous je laisserai tant de ces traces lasses,
que votre coeur,votre corps crieront hélas.
Il était sur vous si doux cet amour-caresse,;
qu'avez-vous fait sur belle et douce tendresse.

Dece chagrin naitront vos orages,
dans vos matins rien ne sera sage.
De ce coeur qui pour vous se voulait tendre,
il etait un sang qu'il n'eut fallu épandre.