C'est qu'on s'parfume à l'eau d'vaisselle,
C'est qu'on sent tout, sauf trop le fort,
Sauf le fade, c'est la foutaise,
De notre race, celle des hommes.
IL u a les grands et les petits,
Il u a les gros, et les balèzes,
Les fonds de classe, les lèche-vitrines;
Les intellos et les gonzesses.
Y a le boxeur et les poètes,
C'ui qui sait pas quand ça démange,
C'ui qui sait trop bien qu'on le blesse,
Car l'homme humain jette pote aux fanges.
Et l'on se lève pour des drapeaux,
Pour des artistes, dans les costards;
Qu'on paye dur'ment de nos impôts,
Et les gueulards du sam'di soir.
Dans un grand marbre, on dormira,
Quelques années, ou décénies,
Pour d'autre ce n'est questions que d'mois,
Pour passer l'temps l'humain s'piétine.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 20/10/2009
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Commentaires
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Posté le 20/10/2009 à 00:53:09
"Pour passer l'temps l'humain s'piétine" :) marrant. La forme de ton poème est très bien choisie pour définir l'homme, elle est très légère et nous fait rebondir d'une idée à l'autre, d'un tableau à l'autre. Tu dépeins bien l'homme, tu ne tombe pas dans la gravité mais note ce qu'il y a de triviale chez celui-ci. J'adore. Amitiés |
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CieletTerre |
Posté le 20/10/2009 à 09:26:23
Ha! beau tableau ^^ Je t'aimme!!!!!! ^^ |
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lo |