Cinq heure du mat', j'me shoote tranquille,
Sur de ces roues qui m'indiffèrent,
Sur tous ces chemins, dans toutes ces villles,
Bienvenue à la SNCF
Cinq heure du mat, le monde dors,
Ou se réveille, ça dépend tout,
Les sorties de boites, les gens dehors,
Vous regardent, comme on se méfie d'un fou
Dans les latrines, de cette place,
Ca sent l'moisis, des numéros,
Pas catholique, est la surface,
Quand mes narines sentent le symptome.
C'est une vie, faites de routes,
J'suis pas d'ici, ni même d'ailleurs,
Moi la patrie, et les discours,
Je me préfère Globe Trotteur.
Cinq heure du mat', j'me suis levé,
Il y a deux heure, dormis Minute,
Soixantes secondes, c'est vite passé,
J'me ferais bien, une heure de plus.
Ce n'est pas grave, car je suis jeune,
Ne dit on pas, Forme la Jeunesse ?
J'suis réformé, Etudes Sup de bornes,
Ce train quand c'est qu'il s'arrete ?
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 03/01/2010
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Un poème inhabituel et qui laisse songeur. 5 heures du Mat, une poésie engourdie par le froid mais lucide comme un cerveau qui se réveil, les neurones propres. J'ai apprécié te lire. Amitiés |
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Eoz |