Il y a des heures ou l'on se perd,
Ou tout au bout de la nuit noire,
On r'trouve l'regard qu'on aimait,
Qui nous réponds dans le miroir,
Ou notre gueule nous revient,
Et puis qu'on aime son sourire
C'est tell"ment rare que ça mérite,
D'insister sur ce dernier point,
Il y a des heures ou l'on se perd,
Et l'on retrouve en l'occurrence,
C'que nous étions, aimer ce mec,
Donner espoir, à notre chance
Ou les fantômes ne nous courent plus,
Et qu'on n'a pas d'alcool en gueule,
Et puis qu'on clope pas dans la rue,
Qu'on s'oxygène de ce summum,
OU être Soi, a donc un but,
Et qu'on fait pas de longs discours,
Qu'on écrit plus d'littérature,
Qu'on est plus rien, juste de l'amour,
Alors au fond de cette belle nuit,
Quand le soleil nous rend visite,
On rentre chez soi, Café au lit,
Et l'on s'endort, sans notre panique.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 22/08/2010
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Bonjour L'Autochrone, Littérature ou pas j'ai aimé cette écriture du soir qui nous met face à soi...très beau style! Amitiés |
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Yuba |