Le regard vide de ceux qui vivent,
Toujours trop, les certitudes,
Ne font plus paires avec leurs vies,
La barbe grisonne, le pas est rude,
Ils ont vingts ans, fois trois, fois quatre,
Leur grande gueule, ils l'ont laissée,
Ne parlent plus, écoutent mais savent,
Que le temps s'charge de vous ôter,
Les vérités, les grandes phrases,
Les beaux discours, et les conseils,
Les mots d'amour sont comme des fables,
Que l'on raconte toujours après,
Ils savent bien qu'au fond l'horloge,
Nous assassine de sa froideur,
Que le clic clac, se fait pudeur,
Quand se dessinent les rides au visage,
Le pas pesant, regard tranquille,
Ils se rappellent de leur parcours,
Ils savent la mort, trop proche d'la vie,
La soeur jumelle de notre route,
Ne pas parler pour ne rien dire,
Et se suffire, quand passe le jour,
D'un bout d'soleil qui se dessine,
D'un bout de ciel, qui se découvre.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Amitié
Publié le 23/06/2012
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Magnifique, je reviendrai demain, merci. | |
flipote |
C'est très flatteur les 3 x 20, les 4 x 20 ans. C'est comme cela que ceux qui savent devraient décliner leur âge. | |
MarieVenture |
J'ai beaucoup apprécié. | |
PATGUI |
C'est beau et plein de solennité. | |
Ade Jiloporurst |