Y a pas grand chose qui nous regarde,
Et pas grand chose qu'est d'notre portée,
Pas grand chose sur cette table,
Et des factures dans nos dossiers,
Une boite aux lettres sert de figure,
On sait mem'plus qui est l'postier,
On fait même plus gaffe à ces murs,
On est absent, de nos pensées,
Il y a des maîtres, et des esclaves,
Il y a des p'tits, il y a des grands,
Ceux qui parlent trop, sont en costards,
On entends plus, on aime s'entendre.
Dans nos pensées, dans nos discours,
Dans nos grandes phrases qui s'font morales,
Dans nos comment', Ère en soif d'amour,
On sent surtout qu'on est que dalle,
Et l'on se cherche, on se défend,
Et on attaque quand on s'sent mieux,
Quand à la liberté d'entreprendre,
Faudrait prétendre à d'autres enjeux,
Ma plume aigrie, vient faire son tour,
Et comme toujours elle chrysanthème,
Car l'homme reste comme toujours,
Le propre esclave de son p'tit Règne.
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Divers
Publié le 15/12/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de L\'Autochrone au hasard |
Annonces Google |
J'aime ta plume et sa justesse dans ses mots, j'apprécie tout particulièrement ceux ci qu'ils ne sont pas pessimistes mais réalistes ;) | |
lo |