Il habille de souv'nirs,
La maison qu'il quitte,
Les photos sur les murs,
Qui sont sales, qui sont gris,
Il regarde la pendule
"Le réveil du primate",
Qui sonne faux et qui matte,
Du désastre, l'étendu.
Des cadavres de bouteille,
Et des clopes sous le lit,
Et des livres sans sommeil,
Un écran, il écrit,
Et derrière des lunettes,
Il lésarde ses souv'nirs,
Et puis passe le balais,
Dans l'appart qui est gris.
Dehors y a le soleil,
Il l'avait oublié,
Les gosses chantent ou marellent,
Les grands boivent leur gaieté,
C'est debout sur l'balcon,
Qu'il comprend ce qu'il est,
Le Moulin d'la nouvelle,
Sur son Ane, un couillon,
Et Sancho qui pensa,
Et puis Greg qui, fidèle,
Ramasse, et démèle,
Le débris de ses Lois,
L'Appart' sera neuf,
Et dedans j'ai trouvé,
Que du vieux que du neuf,
D'la poussière, en effet,
C'en sont d'autres qui moururent,
Me laissant sur l'carreau,
Adossé, en fracture,
Et pleurant ce symptome,
J'avais donc oublié,
D'ouvrir la fenetre,
Le cahier, refermé,
Le stylo va avec.
Et ce bruit de passé,
Que je rend sous contrat,
Restera c'que j'étais,
Une pièce vide sans Toi.
J'ai l'Amour réciproque,
Je sais bien qu'en un jour,
On n'referme une époque,
D'un coup d'porte un peu lourd
Écrit par L'Autochrone
L'humain est une équation dont il est son propre inconnu.
Catégorie : Divers
Publié le 25/06/2011
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