Penché à ma fenêtre, j'ai vue naître de vulgaires pensées
Au fond de ma tête
Éreinté du long passage qu'avait pu passer mes fesses collées
Au fond de ma chaise
L'air de l'extérieur m'apparaissait plus légère vue l'atmosphère
De la pièce dans laquelle j'me trouvais à satisfaire quelques regrets
D'avantage apaisante, la rue était presque déserte
Alors, j'enfila un survêt, le mauvais ciel n'allait pas m'attendre les bras ouvert, il en était clair
La rue, reçue de chacun de mes pas reclus, m'accueillait comme seule une mère le ferait
Obnubilé d'obscure idées tordues, la torture d'un goût amer persistait dans mon palais
"Comme si j'avais dégusté un engrais de folie"
Encerclé par divers dilemmes émergants des duels quotidien
Je déambulais le long de mon habituel chemin
Brusquement, un con cerné jusqu'aux oreilles m'arrêta concerné d'un honnête coup d'épaule
Consterné, j'aurais pu, sortir dix sept différentes façons de perpétuer une excuse
Mais lui, décida de se complaindre
"Comme s'il avait dégusté un engrais de folie"
Mitigé entre de fausse promesses dirigées de plusieurs je t'aime
Menant un détestable effet qui aide, ses proches, tel un ennemi qui l'aurait haï, il me disait
Cent fois de sang froid, ceux qui m'aiment m'ont laissés à moi-même
Sans toi, j'me descend moi, me répétait-t-il
C'était la technique qu'il utilisait devant l'échec imminent, imitant un suicidaire
Bien sûr, l'acte, il n'aurait jamais su le faire
Avide de ne pas finir solitaire à nouveau
Chaque fois c'était pareil m'expliquait-il
Tout ce passait vite, le vide colérique en lui prenait la fuite jouant à la victime
En fait, c'était plutôt l'ode de sa fragile mélancolie que j'interprétait de la sorte
Je l'écoutait, à demi-attentif, déblatérer comment les autres, y étaient pour tout
Sous la loupe, on trouve en toute personne un loup qui boude le son de son existence
Souvent soudé aux mensonges, ont creusent tous un gouffre surplombé d'un pont
Reliant ce qu'on ressens vraiment et ce qu'on aimerait faire gober étant nos vrai sentiments
Soudainement, je senti le temps, gentiment, me dire de tournez les talons
Le passant jonchait le ciment
Il était mort j'ai l'impression
Doucement mes paroles devenaient de bruyant chuchotements
Comment départir le vrai du faux lorsque la vie est un vrai défaut?
Les mains souillées de sang, sans trop, de sens
Maintenant, moi aussi, j'était mort, j'ai l'impression
La pluie ruisselait, encore, suivant le morne battement de mon absence à ma fenêtre
Mon égo était venu, sans jamais arriver
Je n'était que l'homme qui ne fesait que passer
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