Sous mes cieux d'orages
j'ai cherché le passage
qui me menait vers vous.
Mais en vain...
rien ne valait le coup.
J'ai fait des naufrages,
j'ai brisé des barrages,
j'ai donné, pris des coups.
Entre les chiens...
il vaut mieux être loup.
Dans mon sillage
il y eût des carnages,
il fallait être debout.
J'étais si loin...
je ne voyais pas le bout.
Du maquillage
pour enfants pas sages
et des larmes sur nos joues.
Ca n'rime à rien...
et pourtant c'est beaucoup.
En vagabondage
voici mon message :
je suis moi, vous êtes vous.
Moi j'ai faim...
j'ai froid et je m'en fous.
Dans mon bagage
il me reste la rage
que j'avais au cas ou.
et dans mes mains...
ne reste que peu ou prou.
Pour peindre l'image
de ma vie sauvage,
de ma vie de trois clous.
Pour le dessein...
d'un destin qui s'ébroue.
Je pars vers le large,
loin de vos ombrages,
je dis "merci pour tout".
Pour tout ce rien...
et cette corde à mon cou.
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De la belle poésie, comme j'aime à lire. Musical par les rimes et théatral par le "verbe". Merci. Amitiés. |
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singe vert |
merci singe vert, cependant je me dois d'être honnête, je viens de relire ce texte et c'est une bouse, j'en suis vraiment pas fier mais merci quand même c'est gentil. | |
Le Clown |