Hors de la terre.
Ailleurs.
Par ce qu'ici
Nous partons tous
Avant la fin du rêve
Et que j'y demeure
Voyageur inconnu.
Un jour d'entre les jours,
(Oui, ce jour !)
Jeté sur le sable,
Nu jusqu'aux os,
Je redevins naufragé.
Naufragé de mon
Périple humain
Sur l'île déserte
De cette infernale
Boucherie séculaire
Qu'est le sentiment.
Reclus,
Dans ce désert de l'espoir,
Absolument prisonnier
De cet avant goût de l'enfer :
La situation critique
Des arcannes
De ma tristesse.
Toi, ma cicatrice issue
D'une astrale blessure,
Ferme la porte
Derrière moi.
Retourne à ton orbite
De nuit.
Retourne à tes
Pénombres brumeuses,
A tes caprices croissants.
Je retourne à mes
Foudres éblouissantes,
A mes conneries de gouttière.
Et dans un éternel
Sourire en coin,
Je me dissous
Parcourant le monde
Sans valises.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Le Clown au hasard |
Annonces Google |
Le rythme est intéressant, joli titre... La Lune: j'adore les images..!! |
|
Laula |
Joli texte ... j'aime aussi. | |
Caly |
merci mais la lune n'est pas une image, c'etait une... qu'importe ! | |
Le Clown |
Pour moi la Lune tient une place importante...dans mes écrits, mes rêveries aussi...voilà pourquoi j'ai employé le terme "image"... | |
Laula |
Pas de soucis, la lune est le catalyseur de beaucoup de choses on lui prête mille et un pouvoir... et elle est très présente dans la poésie, | |
Le Clown |