Il n'y a plus que les enfants et les fous
Pour aimer les Clowns et les cow-boys
Dans ce monde de fins de mois difficiles,
Dans cette société déglinguée, urbaine,
Violente où l'appât du gain est la valeur étalon.
Il n'y a que les Clowns et les cow-boys
Pour succomber à la belle…
Et payer l'addition debout.
Lucides et désabusés entre ironie et nostalgie.
Regardants les liens frais s'enfoncer déjà
Dans la déchéance, y traquant les folies
Et les détresses sans aucune indulgence
Avec un mépris sec et une brutalité assumée.
Il n'y a que les Clowns pour être
Des bombes à retardements,
Il n'y a que les cow-boys pour être
Un poison,
Il n'y a qu'eux pour creuser leur propre tombe
Et croire qu'ils s'envolent.
On la connaît, l'histoire…
On l'a déjà dite, écrite,
Mise en scène, jouée, chantée
Tant de fois…
Clowns, cow-boys, magnifiques d'absences hypnotiques,
De babilles neurasthéniques, de drames inutiles,
De conscience très précise…
Voilà le secret profondément enfoui.
Ils payent l'addition debout
Comme des bonshommes.
Il suffit de le voir pour le savoir.
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J'aime beaucoup le rythme de ce texte, les parties courtes se veulent lentes, et les longues demandent de la vitesse, du Le Clown, quoi! Amitiés, Hysard |
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hysard |
merci Hysard, tes com' sont un plaisir. | |
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