Une présence discrète
d'une élégante pudeur,
se dissimulant dans son ombre
d'animal blessé et métamorphosé,
susurre à l'oreille
de l'ombrageuse princesse
une comptine sèche
et réaliste à en pleurer.
Une comptine brute, cruelle,
aux antipodes de ses habituelles
mièvreries de salons aux emphases
abracadabrantesquement
déclamatoires.
Juste une petite histoire,
une comptine du samedi soir,
un peu crue,
un peu lâche,
un peu vache,
pour se tenir chaud
dans le noir.
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Commentaires
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Posté le 11/05/2021 à 08:39:22
On a envie de découvrir la comptine en question... Bravo et merci |
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Edelphe |
Posté le 11/05/2021 à 09:38:44
J'adore le mot "abracadabrantesquement" Il évoque chez moi "sortilèges ".... Ne lui faite pas peur ... Merci pour ce beau partage :) |
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MARIE L. |
Posté le 11/05/2021 à 18:11:52
Bonsoir, Développez , on reviendra Lire .. :) Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 12/05/2021 à 19:55:11
Des frissons. C'est sombrement habile, un venin distillé avec minutie. Ça me parle, je ne peux pas dire j'aime ou je déteste, juste ça se ressent, amplement. Merci Clown et ravie de te relire | |
Asté |