J'range l'armoire de mes épaules,
Derrière mes doigts, qui tiennent grossier,
Du bout d'ces pierres qui m'servent de paumes,
Quand d'en d'autr'temps j'les ai serrées,
Je range ma voix derrière mon souffle,
Et ma démarche dans mon passé,
Dans ma mémoire, j'range ce qu'autour,
D'ces petits riens, j'aurais zappé.
Voilà quelques temps qu'on est ensemble,
En jour Nounours, tu m'a croisé,
En mode gentil, et élégant,
En mode charmant, du rire au nez.
Alors je suis ce brave type,
Oui je l'admets je me planquais,
Derrière mes bras, derrière ma ch'mise,
Derrière ma voix, ou mon phrasé,
Ce brave type qui te sert d'ex,
Qui te galope, un peu, toujours,
En d'autres temps, c'est pas qu'en texte,
Qu'j'l'aurais plié, on change un jour.
Alors pour toi, J'suis le veilleur,
Ce brave type qui se planquait,
Qui est, était, bon narrateur,
Qui écrivit, plutôt que faire,
T'étais pas v'nue, à cause d'ma tronche,
Ni meme venue pour ma carure,
Marrant qu'en soi, ça me corrompe,
Que j'doive changer mes habitudes,
Tu te réveilles à mes côtés,
Et je t'embrasse dans le cou,
Puis dans le dos, puis jusqu'aux pieds,
Mais après tout ça n'regarde qu'nous.
Je t'aime
Écrit par Le Veilleur
Les mots n'ont de signification, que celui qu'on leur donne.
Catégorie : Amour
Publié le 08/09/2010
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