Veste de costume, regard noir,
Joues bien rasées, et oiel brillant,
Pour une fois, il n'fuis la glace,
Pour une fois, il s'trouve charmant,

Sourire en coin, il est beau gosse,
S'aime et s'amuse de son charme,
Il regarde droit, bombe le torse,
R'garde ces taquines, qui le fardent,

De yeux trop doux, et elles le frôlent,
Rien qui ne change toujours est il,
Que lui on l'aime, pour cette chose,
Une simple veste, poitrine massive.

Un grand café, dans cette gare,
Un demie sucre, et clope au bec,
Il vous décrit, quand il regarde,
Au fond d'son verre, sa nouvel'tete.

Alors au fond de son sourire,
Alors au fond de son papier,
Il s'laisse farder, frôler, et dire,
Plume à l'oreille qu'il est beau mec.

Vous me direz Messieurs, Mesdames,
Que j'en rajoute, que je raconte,
En conclusion, j'répondrais çà,
Qu'on aime la gueule, et qu'ce qui compte,

C'est pas c'que t'as à l'intérieur,
Et je finis donc mon café,
Paye et puis pars, éteint l'conteur,
C'ui qui écrit, comme on l'voyait,

Car ma femme, m'attends,
Ma femme, mon enfant
Mes sourires véritables,

Ceux pour qui le charmant,
De ma gueule, reste dépends,
De mon cœur, et j'aime ca,

Je serais ton amant,
Toi qui sait qui je suis,
Je retourne ma veste,

Mon costard restera,
Dans l'placard, de l'envie,
De l'égo et du reste.

Je reviens parmis nous,
Je serais un bon père,
Je serais ton Jaloux,
Ton héros, et ton frère,

Je serais un type simple,
Comme toujours j'écrirais,
Décrivant, mon chemin,
Et l'Ego loin derrière.

Je m'rallume une clope,
Et puis pointe au stylo
Cette dernière strophe,
Et reset mon 'cerveau.

L'amour, c'est du coeur,
Et la gueule, ca se casse,
J'prends pas d'rides d'l'intérieur,
Mais j'en ai sur la face.