J'attends autant le temps, latent et constant si lentement et longtemps.
Et pourtant cet instant aussi distant s'étend..
Chaque jour est un bal costumé.
Je suis accoutumée à ses écrans de fumée,
Les masques sont bien disposés,
Le miens m'étouffe, de toutes ces pouffes, qu'elles se bouffent.
Même chez moi, obligée de le garder, je ne veut même plus me regarder,
Masque dehors, masque dedans, mascarade.
Seule, seulement, je sors de ce linceul,
Suivi de cette envie de vie,
Je ressens quelque chose qui me touche et m'atteint,
Je ferme les yeux et tout autour de moi s'éteint.
Puis il y a cet instant.
Perdue entre les nébuleuses,
M'engloutissant dans leurs chemins,
Ne pensant plus au lendemain,
Rien ne m'a rendu plus heureuse,
Que ce temps réduit à néant,
Perdue entre les nébuleuses,
Plongée dans ce vide dément.
Je me pose et contemple ce moment qui m'appartient,
Je n'ai plus mes mots, ni mes maux,
Ici il n'y a plus de désastres,
Juste des astres.
Écrit par Le comte Harebourg
Le meilleur remède aux maux,
Ce sont les mots. Catégorie : Evasion
Publié le 24/04/2019
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