Au regard des autres, nous se sommes rien,
Rien que des rêveurs, à l'idée nuancée,
Par de ces plumes qui volent les pensées sans fin,
Quand le reste du monde se bat pour exister.
Un de ces dictionnaires que l'on aurait appris,
Et que les aléas, auraient rendus plus souples,
Car au fond de chacun, les maux se délivrent,
Et les mots se rebellent, de n'être sous le joug.
Au dedans de chacun, trônent des histoires,
Alors la plume alerte s'occupe à retranscrire,
Pour que sonne moins faux, le reflet du miroir,
Que lorsque l'eau s'écoule, on se sente vivre.
Et c'est le passé qui se manipule,
Au fond de ces vers, que l'on veut tardifs,
Ou qui nous veulent, nous, comme si l'habitude,
Avait rendu moins tranchant, l'éclat du canif.
Au dedans de ces phrases trône la pensée,
Qui se panse d'autour, à mesure qu'on avance,
La plume et puis l'encre au dedans des cahiers,
Et c'est ainsi que se délivrent nos absences.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 16/12/2008
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Superbe! oui c'est tout à fait ça tout au long de ton poème! | |
lo |
très joli poème tout en finesse; une introspection magnifique et si juste qui parle aux êtres torturés que nous sommes. Bravo | |
stef31 |
Tu exprimes parfaitement l'incompréhension des gens qui ne comprennent pas notre attirance de l'écriture. c'est un peu comme une histoire d'amour, l'écriture et nous sommes comme des ronces, on ne peut pas nous démêler. | |
xelena |
Superbe écrit, où l'on peut ressentir cette sensation d'incompréhension de nombre d'auteurs envers leur art... Encore bravo. | |
Souffle de l'esprit |