Fais lui découvrir les roses, celles que je n'ai su ramasser,
Et aimes-la, à overdose, jusqu'au bout et même après,
Fais lui découvrir la vie, même au delà de vos draps,
Jusqu'au bout, à l'infini, qu'elle se repose dans tes bras.

Et s'il le faut, soyons quittes, je ne demande pas grand chose,
Une prose pour votre vie, loin du temps et de ses choses,
Jusqu'au bout, jusqu'à la tombe, entretenez de belles racines,
Épine pour elle, ce drôle de monde, efface jusqu'à ces vitrines.

Et s'il faut, ment lui un peu, dis lui ce qu'elle veut entendre,
Non, ce n'est pas jouer double jeu, mais rassurer, quand on se fend,
Les paroles et les visages, peu à peu disparaitront,
Alors écris pour deux, sur trop de pages, pour ne jamais vous corrompre.

Dans milles ans, vous serez là, comme des lierres engagés,
Dans une maison après trépas, que vous auriez envisagé,
Je sais, c'est triste, je n'y peux rien, je ne suis pas doué en amour,
Parle lui, donne lui la main, donne ton cœur comme l'on fait la cour...

Et que dans chaque matin, se subvienne l'avenir, quand la cloche rira enfin,
Quand un jour il faut partir, et ensembles, et pleins de rides,
Je sais que vous accompagnerez, vos deux Âmes, dormant tranquilles,
Pour une promesse d'éternité.

Et met lui la bague au doigt, comme d'autres la mette au cœur,
Pas d'église, elle n'a de Foi, qu'en l'amour et ses bonnes œuvres.
Aide là, à se construire, elle se cherche, comme toujours,
Elle a peur, rassure sa vie, et dis lui que tu t'en fous,

Et au fond, de ma tanière, je serais enfin heureux,
Si en me mettant en arrière, un autre, la rendra rieuse,
Je te le dit, nous sommes quittes, prends soin d'elle, ne fais semblant,
Et je t'aime, toi qui me la prise, car moi je ne su qu'être charmant.