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Une corde pour une vie,
Une échappée de l'âme,
Une fugue, et un cris,
Le dernier, le grand létal.
Et voilà, belle cravate,
Drôle d'histoire, pauvre passé,
Pauvre femme, et grande dame,
Que celle qui voulut tout changer.
Et toi, tu pars, ça fait longtemps,
Que tu cherchais la solution,
Et les cris jusqu'au fond du ventre,
Au fond des veines de l'omission.
Et toi, ma mère, on se ressemble,
Même si souvent, j'ai écarté
Cette hypothèse, cette tangente,
Qui ne m'a pas toujours arrangé.
La vie est rude, il y a une fin,
Tu en avais eu pour ton grade,
Tout d'abord comme pantin,
Puis enfin vint, le retour de flammes.
Je ne veux pas, il est facile,
De jeter la pierre sans retour,
De faire de toi une mère indigne,
Alors que tu nous donna tout ton amour.
Mais voilà, tu savais pas,
Vraiment trop comment ça marchait,
Tu t'es planté, bon nombre de fois,
Le principal, tu nous aimais...
A toi ma mère, je ne sus dire,
Que tu as compté pour moi,
Même si souvent vinrent les cris,
Les désaccords, et le fracas,
Il aura fallu que l'on t'enterre,
Pour que je le dise enfin un jour,
Toi, Maman, Oui, Je t'aime,
Repose dans la paix de mon amour.
Écrit par Le troubadour
Le Monde est une scène ou nous ne faisons que passer.
On a pris pour désapprendre. http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Triste
Publié le 07/10/2008
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bel hommage aux mamans, que les enfants voient arrivés à un moment de leurs vies comme une ennemie, et pourtant très très peu le sont envers leurs petits | |
jomanasakafa |
Bon courage pour cette épreuve brutale et difficile | |
ninets |
Je suis arrivé moi aussi à cet instant ou le départ de ma mère (90 ans)est imminent. Une épreuve difficile à vivre, car immanquablement le passé resurgit toujours. Très sensible, BRAVO ! |
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lefebvre |
je suis très touchée par ton poème étant dans cette situation, mes enfants jugent ma façon d'agir, sont sévères même parfois ! Mais quoiqu'ils disent, quoiqu'ils fassent moi je les aime et les aimerais toujours, car dans le coeur d'une maman un seul amour éternel celui de ses enfants ! | |
louann |
Troubad, quand ma mère est morte, j'avais 19 ans, en pleine rébellion adolescente. Je n'ai pas compris son départ, pas accepter ... Il m'a fallu 25 ans pour enfin mettre des mots sur ce que je ressentais et le lui dire. Il n'est jamais trop tard. Sois en paix avec toi-même ! | |
Nighty |
Pour faire court, et rejoindre mes deux textes, ma mère s'est pendue quand j'avais 17 ans et le coeur de mon père a laché, quand j'en avais 18. Voila le vrai mot de l'histoire. Juste un mot, J'ai mis bien longtemps à aimer ma mère, mais je vous assure qu'il y avais des raisons très justifiées. Amitiés Troubad' |
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Le troubadour |
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