Déjà tout est peint
D'un gris pâle et serein
La fuite règne
Le silence saigne
Tu es là, ça et là
Loin d'ici
Ce monde sans merci
Tu es là
Le sable le sait
Et moi aussi
Humant ton reflet
Aigre regret
Voilà un autre jour qui naît
Poussant un premier cri.
Sentant son déclin tout près,
Libère un air doux et inouï
Vie d'une fleur à peine épanouie
Qui voit son heure vite révolue.
Verrai-je encore une nuit ?
Soit ! Un aveu, une larme, c'est avoir trop vu
Oui.
Moi je reste, j'attends.
Qui a connu l'amour n'a pas connu le temps.
Le soleil ne fait pas le jour.
Reviendra-t-elle ?
Un poète m'a dit
Que les fleurs jasaient,
Qu'elles avaient entendu, mes mots,
Comme des échos, qui naissaient
Au rendez-vous avec son lit,
Trahissant son oubli
Et le lien le plus sacré
Et le ciel et le pacte à peine signé.
Le sable le sait, et moi aussi
J'attends
Les vagues m'enviaient
Leurs larmes me font pitié
Le jour… le voici à l'agonie
Achève sa courte vie
La nuit jaillit .. noir est l'espoir
Les morts n'aspirent plus à la gloire
La mer rampe
La lune monte
J'attends
Le passé renaît
Plus vif, plus frais
La mer se calme
Approche et blâme
Le silence me désarme
Ça y est, plus de larmes
Froide est la mer
D'un pas farouche
Approche, me caresse, me pousse
Froide est la mer, fière est la mer
Le passé renaît..
Aux oreilles de ma bien-aimée
Hélas ! Dans la mort
Je suis déjà un nouveau-né.
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